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Etrange interrogatoire [Pv Ikari]

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Mer 4 Avr - 0:13
  • Leviathan
  • Densetsu Ikari
Confrontation de courtoisie
Les rêves, les images, les visions j'étais habitué. Elles venaient sans cesse, chaque jour sans discontinuer. J'avais appris à les voir sans vraiment les regardée. Plus comme de petit film qui apparaissent souvent devant mes yeux. Elles étaient toutes si différentes que de toute manière il m'était très souvent impossible de savoir à qui elles appartenaient. Parfois des clients qui finissaient par arriver ou qui tournait autour du manoir en essayant de décider s'ils allaient finalement entrer. Je peux comprendre la peur que leur inspire de savoir leur futur. Et pourtant ils viennent, pour des interrogations qu i me dépasse souvent. Certains pensent que je peux les aider à trouver leur passé. Je ne peux pas. J'ai vu la détresse, la joie la peur et souvent la disparition.

Et pourtant cette fois-ci ce n'est pas une hésitation, une vision quelconque d'un client tout aussi anecdotique. C'est quelque chose qui reviens, en soit c'est surprenant. Le futur se modifie si facilement. A la moindre petite bousculade tout change. Et souvent, changer ce que l'on vois ne fait que retarder l'inévitable. Mais ça, je n'y peux rien si mes clients ne le comprennent pas. J'empoigne de nouveau ma croix en regardant bien plus loin que le simple pas de porte de mon salon de consultation. Encore une fois, cette femme. Encore une fois, je ne comprends pas tout ce qu'il se passe. Il semble être l'hiver autour d'elle et toute son équipe, je ne vois pourtant que son visage.

J'ai vu son visage si souvent depuis peu. Ca m'intrigue, ça m'intrigue depuis plusieurs semaines d'ailleurs. Mais j'avais choisi de ne pas bouger. Je ne veux pas me mêler des affaires du monde. Et pourtant une chose est différente cette fois, c'est son visage.. mais l'endroit ou elle se trouve je le connais. Le café de la place centrale. Au soleil je dirais qu'il doit être le début d'après midi. Je sais que c'est aujourd'hui, je le sens. Une chose que je ne saurais expliqué à quiconque tenterais de se consacrer aux visions comme moi d'ailleurs. Ca se ressens rien de plus. La place centrale hein...

Le soleil est haut et bien que je sois un vampire ma propre puissance me permet de sortir au soleil sans trop en souffrir, je déteste toujours autant sortir le jour, surtout avec tous les passants. Je plaque sur mon visage une expression aussi neutre qu'il est possible d'en avoir et ai pris soin de couvrir mes yeux de lunettes noires, au moins je peux voir toutes ces images et mes yeux peuvent suivre toutes ses visions sans que je n'ai l'air de partir en vrille. Entre deux film j’aperçois la personne qui m'intéresse attablée dans un coin sombre et seul. Pile à l'heure, comme prévu. Je ne cherche pas bien plus pour traverser la terrasse du café et venir m'asseoir à sa table. Lui demander la permission? A quoi bon? Le but est de discuter et je hais déjà suffisamment le public pour la laisser dire non.

Miss Densetsu.

Une demande silencieuse, bien sur que c'est elle. Je le sais pertinemment, je l'observe derrière mes lunettes encore assailli par tout ce passage autour. Par réflexe et sachant ce qui allait arriver je tends la main vers la serveuse pour stabilisé son plateau avant que ça ne se renverse sur moi, les sodas étranges qui colle, non merci.

Je me nomme Leviathan. Que vous ne me connaissiez ou non.. Je suis venu vous posez quelques questions sur votre futur.

Je ne sais pas. Je ne sais plus être sociable. Je ne sais pas si j'étais sensé présenté autre chose, je ne sais pas si je devais attendre une certaine convention. Je ne sais plus, je ne suis même pas certain d'avoir déjà su. Mais je sais que j'aurais mes réponses.
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Mer 4 Avr - 14:09
En toutes choses, mieux vaux un pas lent et sûr qu’une percée rapide sans couvrir ses propres flancs. Pourquoi devrais-je me fatiguer dans de longues approches au public quand finalement je peux encore me satisfaire à en faire quelques apparitions ? Je me suis renseignée… Enfin, Aly, s’est renseignée pour me trouver le meilleur thé du coin et m’a ensuite déposée au bar en question afin que j’y reste un moment pour m’habituer aux gens et au moins à leur présence. C’est elle qui à eu cette idée, espérant que ça pourrait suffisamment bien fonctionner. Peu connue et aux abords visiblement pas plus puissants que n’importe qui dans ma position actuelle, je n’ai en soi aucune raison d’attirer l’attention sur ma personne. En somme, un exercice des plus simples. Après avoir commandé un thé aux aromes d’hiver, donc, je m’installe paisiblement dans un coin d’ombre. Prévoyant de passer un moment sous la chaleur et le soleil, je me suis préparée à l’avance et ai apporté de quoi tenir. Quelques âmes d’anges ainsi que de leur sang. En tout cas, quelques fractions de leurs âmes. L’avantage, c’est que je ne manque pas de sources ou en ponctionner un peu. Le tout demeure scellé dans mon sabre mais seul quelqu’un d’un certain niveau pourrait sans doutes être capable de ressentir ne serais-ce que leur présence. Ou quelqu’un de spécialisé dans le domaine ? Il me faut encore apprendre beaucoup de choses sur les capacités des êtres de ce monde, j’en suis consciente. C’est sans doutes l’une des raisons m’ayant poussée à m’impliquer autant dans cette chasse aux monstres, maintenant que j’y pense. Le désir de pouvoir être sûre que ma force pourrait dépasser toutes autres lorsque je tenterais de m’incruster dans ce monde-ci. Pendant un temps, donc, hormis quelques salutations et des regards désireux, mon temps s’est passé relativement sans encombre. Sans encombres tout du moins jusqu’à l’arrivée d’un invité des plus… Non, pas vraiment irrespectueux. Son propre malaise pourrait sans doute expliquer la raison de son comportement. Je penche un peu la tête, l’observant silencieuse sur le coup. Mon premier reflexe fut de porter la main sur le manche de mon sabre, mais face à ses mots, je comprends que je n’ai pour l’instant rien à redouter. Le dit sabre demeure posé sur le côté, contre ma jambe. Sans réellement lui accorder plus d’importance au niveau visuel, je dépose mes yeux d’émeraude dans les siens. Je suis vêtue comme à l’accoutumée (cf avatar, en vrai !), pierreries et dorures dans les cheveux, longue jupe sombre et simple tissu recouvrant ma poitrine. Si je peux être heureuse d’une chose concernant mon pouvoir, c’est que bien qu’il me rende avide et soiffarde, il me permet ce genre de folie même en plein cagnard. Les âmes sont plus efficaces que le sang pour grignoter la puissance et les avantages des autres. Sa tête me dit quelque chose. Leviathan. C’est au moment d’entendre son nom qu’un fin hochement traduit mon souvenir et explique la connaissance du mien. Bien sûr, je l’ai déjà sans doutes au moins croisé de loin, ou de très loin. Rien de surprenant à ce qu’il connaisse mon nom. Le voyant, si je ne m’abuse. Ce qui explique aussi son souhait…. Et son geste. Retenir le plateau ainsi peux tant se lier à un instinct particulièrement développé qu’à un pouvoir de voyance quelconque. A la différence près que l’instinct est plus tardif, il réagit aux faits et ne prévoit en rien l’avenir. Là, avant même que le tintement des verres ne puissent réellement résonner, il les retenait déjà.

-Et que voulez vous donc savoir ? Je n’ai aucune connaissance de mon avenir et je suis certaine que vous vous doutez fortement  que je ne dépenserai aucun sou pour vous entendre m’en parler. L’avenir est bien plus amusant quand on se contente de le vivre, si vous voulez mon avis.  

Je marque une pause, venant tranquillement reprendre une fine gorgée de mon thé, l’observant toujours. Je me doute bien entendu qu’il ne vise pas à me questionner sur mon avenir en soi, sur ce qu’il peut savoir. En fait, je suis même certaine qu’au même titre que Balthazar, il doit venir me questionner quand à ma décision de fonder cette milice. « Pourquoi vouloir imposer une loi dans des terres les ayant fui ? ». Une question ne pouvant que trahir l’avis d’un sot. Mais je n’ai jamais été assez douce pour le voir autrement. Maintenant, la question ne me semble pas infondée. Je connais mes raisons. Mais je suis fort heureusement la seule à pouvoir la chercher dans le fond de mon propre cœur, même mort. Sans même lui laisser le temps de répondre, donc, je décide d’entrer dans le vif du sujet, calmement.

-Je présume que vous êtes la pour me questionner non pas sur l’avenir, mais sur ce que mes choix présents pourraient lui offrir. A savoir, pourquoi ai-je décidé de venir me mêler des histoires présentes au travers de « Lex Ordinis » , ma milice.

Silencieusement, discrètement, je sens les effets de la chaleur m’envahir à nouveau alors, comme je l’ai fait depuis mon arrivée, je me contente de puiser un peu de l’énergie se trouvant dans le dit sabre. Juste assez pour me maintenir à un taux normal et éviter de m’affaiblir inutilement. Je décide aussi de ne rien ajouter pour le moment, observant mon interlocuteur tandis que je reprends finalement une nouvelle gorgée de la boisson, paisiblement. Du début à la fin, mon ton sera resté neutre, bien qu’un poil amical sans doutes. Après tout, je sais que cet homme n’est pas du genre à combattre. Bien que je me méfie particulièrement des êtres dans son genre, je sais tout aussi bien que de tenter quelque chose ainsi en public ne le servirait en rien. Ce n’est qu’une conversation.
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Mer 4 Avr - 16:04
  • Leviathan
  • Densetsu Ikari
Confrontation de courtoisie
J'exprime un léger sourire, je sais qu'elle ne me demandera pas de regarder. Et qu'elle paiera encore moins. Disons que du peu dont je me souviens pour l'avoir croisé une ou deux fois, elle n'avait pas l'air d'être une femme qui croit être enchaînée par un quelconque destin. Je ne le crois pas non plus cela dit, je vois les choses changer secondes après secondes. C'est aussi divertissant que chiant. Oui les deux en même temps et ce n'est pas un trait d'humour. C'est intriguant de voir le moindre geste donner une direction aux visions, parfois en direct. Et c'est tellement chiant de les voir en boucle. En tout les cas elle a l'air réfléchie, plus que ça même, elle à l'air de comprendre ma démarche, en soi je l'en remercie, il est vrai que je ne me destine pas au combat ni même à entrer dans les affaires du monde. Je veux juste préservé ma situation, comme tous j'imagine.

En fait.. je pense me caché derrière des excuses, je pense que ce que je veux savoir surtout c'est le but de cette milice, ce qu'elle compte faire respecté comme règle. J'ai fui le coeur a cause de leur règle, de leur attitude et tout ce qui s'en suit et je refuse d'être enfermé à nouveau dans une case, je n'ai pas subi un entrainement si long et difficile pour ça. D'ailleurs elle semble tenter de savoir pourquoi je suis là et quelles questions je veux lui poser, je ne peux pas dire qu'elle ai tort, loin de là même.

Vous avez en partie raison. Je veux savoir quel rôle vous comptez donner à cette milice. Quel genre de règle vous souhaiter imposer et comment vous compter vous y prendre. Ne vous méprenez pas, quoi que vous me disiez je n'ai pas l'intention de le répéter. Il s'avère que je n'ai aucunement l'intention de me laisser enfermer dans une autre cage de clan.

Je commence à avoir chaud et je fouille l'intérieur de ma veste, j'en sors une petite bouteille de liquide rouge. Du sang évidemment. Il n'y a que ça qui puisse m'aider à mieux supporter le soleil de toute façon. Et puis c'était mon paiement d'hier, ça tombe bien. Je me fige un instant en sentant le transfert d'énergie, je ne comprends pas vraiment comment elle fait ça, surement une technique à elle, il n'empêche que je le sens. C'est vrai qu'on ne me considère pas vraiment comme une menace ou comme particulièrement puissant parce que j'ai choisi une manière passive d’exercer mon pouvoir. Je voudrais les voir eux, changer un morceau de destin inévitable et l'énergie que ça demande. Toujours est-il que j'avale une longue gorgée avant de reprendre mon questionnement.

Je ne suis pas contre le fait que les bannis et les exilés comme nous se voient imposés des limites. Que chacun fasse ce qu'il souhaite et le chaos que ça engendrerais aurait tendance à vite m'épuiser. Et vous avez l'air d'une personne réfléchi et je dois dire être agréablement surpris de votre facilité à deviner le pourquoi de ma présence.

Je le pense bien sur, j'ai beau ne pas avoir changer d'expression, je pense vraiment qu'elle n'est pas si idiote que la plupart des personnes que je rencontre. Je profite d'un instant de calme ou les rues se vide pour enfin enlever mes lunettes et l'observée sans être interrompu par d'autres choses. Perdu dans mes pensées j'attrape à nouveau mon pendentif, un toc on peux le dire.


Cela dit, je peux comprendre que vous refusiez de me livrer ces informations. Et je suis donc prêt à les obtenir contre la contrepartie que vous pouvez estimé nécessaire.


Pourquoi acceptez ça? Le savoir est plus ou moins mon business après tout. Et même si je ne le dirais pas ouvertement comme je l'ai promis il y a diverse manière de faire passer une information si ce qu'elle m'apprends n'est pas a mon gout.
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Mer 4 Avr - 19:00
Le destin est un sujet sensible. Qu’il existe ou non, il me cède l’impression de n’être qu’indéniablement capricieux. Pourquoi se croire « enchainé » à  ce concept ? Pour finalement dédier sa vie en sachant que nos propres pas ne sont pas nôtres ? Pourquoi vouloir combattre et avancer dans ce cas ? Autant tout abandonner et voir ou ce « destin » peux mener. C’est à mon sens l’arme des faibles. « Je deviendrai fort, c’est mon destin ! » Stupide façon de faire comprendre que si l’on échoue dans notre but, le destin n’en sera finalement que le plus affligé. Faiblesse, idiots et couards sont les seuls qui peuvent s’en sentir concerné. Je ne suis destinée à rien. Mes choix, c’est moi qui les accomplis et si un jour je dois mourir pour ne plus ouvrir les yeux, alors je verrais bien ou cela me mènera. Mais en attendant, je choisirai mes idées, mes buts et mes combats. Je les vivrais pleinement et je renverserai et détruirai tout ce qui se dressera sur mon passage. Que ce soit bon, mauvais ou même d’une neutralité sans bornes. S’il le faut, je sais que je pourrais tout réduire en cendres pour accomplir ce que je pense juste. Je peux sentir cette puissance, cette volonté, je peux sentir cette fierté jusqu’au plus profond de mon être.  Je comprends à quel point je peux être un mystère, moi qui finalement prône tant de profondeur, alors que je suis restée cloitrée plus d’un siècle à chasser dans mon coin.

Ses mots finirent par me sortir de mes pensées. Pendant que celles-ci me prenaient, un fin sourire avait traverse mes propres lèvres. Un sourire songeur, mais d’un tracé assez sombre. Comme pour démontrer que mes pensées n’étaient peut être, finalement, pas si nobles que cela. Je sais que j’aime tuer et combattre. Je ne saurais cela dit pas affirmer à quel point. Je ne saurais rien affirmer. Mon regard revient se planter dans le sien. Son odeur et son aura suffisant à me faire comprendre qu’il était plus semblable que l’on pourrait le penser, la flasque ne pouvait qu’en affirmer à quel point. La vue du sang m’arracha sur l’instant un regard particulièrement avide, mais celui-ci finit maîtrisé assez vite pour ne pas créer de quelconques possibilités de grabuges. Peut être une sorte de frisson à mon vis-à-vis face à l’intensité du dit regard, mais rien de plus. Sa seconde tirade vint donc. Et celle-ci finit d’élargir le sourire qui était né plus tôt sur mes lèvres. Peut être même un tantinet moqueur, cette fois ci. Si il comprend l’intérêt d’une telle milice, pourquoi me questionner dessus, hm ? La réponse est simple : Il ne veut pas que le chaos arrive… mais il ne veut pas que ça en vienne, d’une façon ou d’une autre, à intervenir dans sa petite vie paisible. En somme, je peux supposer que sa présence face à moi est là pour dire « trouvons un accord de sorte à ce que vous restiez hors de mes petites affaires ». De près ou de loin, c’est assez rationnel, en soi. De ce que j’en sais, nous autres nécromanciens sont comme des dieux ici bas. Autant donc affirmer que nos possibles « collaborations » sont primordiales.  Je le laisse donc finir, cependant,  je ne perds en rien ce fin sourire narquois. C’est avec un air défiant, cela dit, que je me penche un peu vers lui, comme pour le mettre dans la confidence.

-En somme, vous voulez savoir si mon projet peut vous amener, d’une façon ou d’une autre, à voir votre quotidien… chamboulé. Votre petite vie secouée. Vos petits plaisirs écrasés… hm ?

Je me recule à nouveau, plissant légèrement les yeux pour reprendre une gorgée de thé tandis que je cherche une possible réponse dans ses réactions ou son regard. Je continue cependant, bien plus sérieuse.

-Vous n’avez pas à vous en faire. Comme vous l’avez si bien dit, un lieu sans limitations n’inspire que le chaos. Le chaos est néfaste, tant pour les affaires que pour pouvoir construire un quelconque avenir solide. Comme vous devez le savoir, je ne crains pas de me battre. Même si je dois le faire seule. Surtout si je dois le faire seule, en fait. Je penses être la candidate idéale pour ce rôle. Rien de plus.

Une fine et ultime gorgée en vient à terminer le contenu de ma tasse, que je repose paisiblement avant de faire signe à la serveuse, non loin, pour voir ma boisson rallongée.

-Pour faire simple, tant que vous ne participez pas au chaos, je n’aurais aucune raison de vous rendre visite. Dans le cas contraire… Je présume que je me ferais un plaisir de vous délester un peu.

Ça n’a rien d’une menace. Les tenants et aboutissants de ma tirade sont parfaitement clairs. Je ne cherche pas à créer du grabuge, mais bien à l’éviter. Les craintes de l’homme sont donc infondées si toutefois il craignait simplement pour sa propre petite vie. Qui sait, cela dit, peut être les fondements de son interrogations sont-ils plus profond que cela. Je pourrais passer des heures à parler de notions de droiture, de limites, de constructions. D’avenir et de passé. De choix et de conséquences. Ce sont des sujets que je maîtrise. Les voies militaires et ses aboutissants. Les structures d’ordre. C’est comme si ces mots étaient gravés au plus profond de mon cœur. C’est comme si j’étais née pour ça. Combattre et guider.
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Jeu 5 Avr - 21:33
  • Leviathan
  • Densetsu Ikari
Confrontation de courtoisie
Le visage de mon vis à vis s'étire en un sourire narquois. Que penses-t-elle avoir deviner cette fois? Je ne saurais le dire, je ne suis pas omniscient non plus et j'ai la sensation que je ne tarderais pas à entendre le fruit de ses pensées. Elle s'approche et je dois avouer ne pas être à l'aise du tout, je n'aime pas cette proximité quand bien même elle n'est en aucun cas dangereuse.

Elle semble s'amusée à penser que je ne lui demande ça que pour assurer la tranquillité de ma "petite vie". Ca m'arrache un léger sourire. C'est vrai que je n'aime pas les changements, que je n'ai même pas voulu me bâtir une maison après la disparition de mon maître parce que j'étais habitué aux lieux. Je me contente d'une léger hochement de tête, elle à touchée un point sensible mais je ne ferais pas de commentaire là dessus. Il y a du vrai et du faux et j'ai beau avoir acquis une puissance que le commun des habitants de se monde n'atteindront jamais. Je ne reste pas moins une personne ordinaire et vivante, j'ai mes défauts.

J'écoute sa tirade avec attention. J'ai vu certain de ses combats, pourquoi je n'en sais rien, parfois je ne choisi juste pas ce que la trame de l'avenir veut me montrer. Je sais qu'elle est forte, en combat singulier je n'aurais aucune chance. En tous les cas si je n'utilise pas mes propres technique, c'est surement de la triche dans tous les arts martiaux existant, mais personne ne m'a jamais dit que je ne pouvais pas regarder les mouvements de mon adversaire en avance.

Je vois. Je dois surtout avouer craindre que votre décision soit motivé par le simple besoin d'asservir une population. Démontrer votre puissance ou quelque chose qui s'y approche. Mais votre manière d'en parler me semble réfléchie et logique.

Je me détends en croisant les bras, l'observant avant d'être intéressé par une vision, bien que je ne bouge pas mes yeux semble suivre tout autre chose, analysant les images rapidement, ce n'est jamais très long et je me suis entraîné à en capter le plus de détail. Sans rien dire de plus je me met à sourire. Dans cette vision la milice semblait avoir bien grandie et être un confort de sécurité pour la population neutre.

Je ne compte pas créer le chaos. Je ne compte même pas prendre parti pour ou contre vous. Ma politique à toujours été de vendre mes services de manière égale. Balthazar y compris. Ca vaudra pour votre milice aussi s'ils ont un jour besoin de moi.

Je suis rassuré bien que la sortie de plusieurs personnes me fasse perdre légèrement le fil de la conversation et me soutenir la tête devant l'afflux d'image, je ne montre ni douleurs ni grimace, ni émotion, j'ai choisi cette vie bien que je ne souhaite à personne d'un jour avoir cette sensation de vivre et subir des dizaines de vie et futur différent en quelques secondes. D'ailleurs ça ne dure pas beaucoup plus longtemps avant que je n'arrive à me reconcentrer sur elle, oubliant ce que je voulais dire avant cela.
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Mer 11 Avr - 1:00
Asservir une population, hm ? Voilà une idée loin d’être aussi stupide qu’on pourrait le penser. Un peuple asservi n’a d’autre choix que celui de vous obéir. Un peuple asservi ne peut que vous suivre et accepter vos règles. Un bon tyran peut amener bien de bonnes choses. C’est simplement stupide d’en venir à craindre un tyran pour ce qu’il est. Mais que voulez vous, tout le monde craint n’importe quoi. Une ombre peut suffire à être crainte. Simple reflet d’un objet sur un mur à la fine lueur d’une quelconque lumière. Personnellement, je ne m’interroge plus sur ce genre de choses depuis bien longtemps. On peut ressentir bien plus de choses qu’on ne le souhaite. Le regard lourd d’une personne sur nos épaules, par exemple. C’est assez amusant, d’ailleurs, de parvenir seulement à essayer d’imaginer ce qui devient si naturel avec le temps. C’est même en soi assez simple de se faire des idées plus ou moins abouties. On à tendance à croire que le cerveau est le premier à percuter. Qu’essayer de faire passer notre compréhension par les pensées de l’adversaire est une clef de la victoire. Mais c’est faux. On peux lire l’avenir ou même faire croire aux autres que notre puissance est incommensurable… Le seul vrai pouvoir demeure le pouvoir. Pourquoi craindrais-je une force supérieure quand il me suffit de l’égaler ? Pourquoi craindrais-je que l’on capte mon mouvement ? Encore faut-il parvenir à le suivre. Voir et encaisser sont deux notions différentes. Pourtant. Je ne suis pas invincible. Personne ne l’est. Surtout pas moi, en fait. J’ai tant de défauts que ça peux en devenir aisément risible. Je n’ai que puissance et technique. Rien de plus. Deux choses peuvent mener un peuple, à mon sens. La peur, et le respect. On dit qu’un dirigeant aimé mènera son peuple vers de beaux jours… mais c’est faux. L’amour est farouche et insaisissable. Un jour, vous le croyez acquis et le lendemain…. Vous mourrez de la main de l’être aimé. Entre amour et haine, la limite est faible. Le respect et la peur, eux… Sont des moteurs de respect puissants et unilatéraux.

-Serais-ce une si mauvaise chose ? Il y à une différence entre règle et loi.


Finis-je par relever, d’un ton toujours aussi calme.

-L’asservissement est à mon sens l’une des méthodes d’unifications les plus efficaces. La liberté et l’amour sont deux choses dangereuses pour qui s’en targue. Maintenant, non. Aussi tentante que puisse être cette idée, vous n’avez rien à en craindre. Je ne compte asservir personne.

Le temps que l’échange arrive à terme, je me vois servie d’un nouveau thé, que je viens doucement saisir entre mes doigts. Soufflant doucement sur le contenu. Un geste machinal, sans l’ombre d’un doute.

-J’ai combattu les monstres assez longtemps pour demeurer consciente du danger qu’ils représentent. Bien entendu, je ne parle pas que de ceux qui se trouvent en dehors de ces murs. Il ne me plaît pas de sortir pour voir leurs bons plaisirs bêtement assouvis.

Je m’arrête là. Calmement, toujours. Simplement franche. Pourquoi devrait-on subir leurs bons plaisirs, si celui-ci consiste à diminuer la qualité de vie du lieu ou nous vivons ? Autant simplement chercher à l’améliorer. Pour le coup, on ne peut pas vraiment dire que je me soucie des autres, cela dit. Mon seul plaisir peut suffire à me pousser à agir. Sans doutes est-ce là, d’ailleurs, l’image que je renvoie.
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